2ème partie du DIPTYQUE consacré à Vassili Grossman
LA VIE EST DEVENUE PLUS GAIE
d’après Vassili Grossman
Adaptation et mise en scène : Michel Sigalla
Assistante : Lisa-Maria Winterhalter
Avec : Christine Lapsca, Pierre Lefebvre, Oleg mokchanov,Anatoli Pereverzev, Michel Quidu et Vincent Villenave
Costumes et décors : Vincent Tailhardat
Création lumière : Dominique Richy Création au Centre Culturel La Courée de Collégien (Seine et Marne).
Théâtre du Petit Hébertot (Paris).
Avec le soutien de la DRAC Ile de France, de l’ADAMI, du centre culturel la Courée de Collégien, Les Résonances de Bussy Saint-Georges.
Quatre histoires sont proposées : « Autour d’une Tasse de Thé » : C’est toujours autour d’une tasse de thé que l’intelligentsia russe a refait le monde…
« À conserver pour l’Eternité » : Interrogatoire d’un commissaire politique, avec pour thème principal Je suis arrêté par la cause pour laquelle je me suis battu toute ma vie, et on m’accuse de faits que je n’ai pas commis.
« Le Maître et la Disciple » : Retrouvaille de deux anciens bolcheviks à l’infirmerie du camp.
« L’Histoire du Zek » : Tout au long de la pièce nous suivons le parcours du zek, détenu ordinaire du camp.
NOTE D’INTENTION Nul n’est plus qualifié que Vassili Grossman pour mettre en situation ce subtil dosage entre la réalité expérimentale, et le vraisemblable. Comme Brecht l’a réalisé avec « Grand peur et misère du IIIème Reich ».
Pour reprendre Vassili Grossman : « Mon livre n’est pas politique. J’ai écrit par amour pour les êtres humains ».
Cette pièce raconte comment l’humain, l’individu a été nié avec pourtant, au départ, la volonté du bonheur de l’humanité. Parce que nous ne sommes pas témoins. Mais témoins des témoins. C’est pourquoi la mise en scène aborde les scènes d’une façon non naturaliste.
Les personnages ne sont plus de simples représentants humains réalistes mais des archétypes.
